Le Château de Myrat est racheté en 1937 par le comte Max de Pontac, descendant direct de Jean de Pontac, fondateur du célèbre Haut-Brion au XVIème siècle. « Spe sine spe » , autrement dit « Espérer contre toute espérance » , telle était la devise de cette famille, repartie de zéro avec le millésime 1991 pour être considérée parmi l’un des meilleurs vins de Bordeaux 10 ans plus tard.
Les 22 hectares de vignes du Château de Myrat s’étendent sur le plateau calcaire du « Haut-Barsac » . Sa proximité de la rivière Ciron lui fait bénéficier d’un microclimat, humide aux brouillards matinaux, favorable au développement du « botrytis cinerea » également appelé « pourriture noble », et caractéristique des Sauternes.
L’encépagement du vignoble est composé de 88% de Sémillon, pour l’onctuosité et la complexité aromatique, 8% de Sauvignon pour la fraicheur et 4% de Muscadelle, pour compléter la palette aromatique de Myrat. Près d’un tiers des vins sont élevés en barriques neuves.
Certains considèrent le millésime 2013 du Château de Myrat comme une surprise, au vu de l’appellation ayant beaucoup souffert cette année, mais était-ce vraiment une surprise ? Il parait plus qu’évident de saluer les efforts considérables fournis par l’équipe du Château de Myrat cette année, qui ont contribué à la réussite de ce millésime.