Château Lilian Ladouys 2017

Guide Hachette 2021

Le commentaire du guide hachette des vins

Le Vigneron

Au XIVes., La Doys était une métairie de Lafite. Après avoir connu son heure de gloire à la charnière des XIXeet XXes., sous le nom de Ch. Ladouys, ce cru avait pratiquement disparu. Il a été ressuscité (et rebaptisé du nom de son épouse) par Christian Thiéblot dans les années 1980, puis par la Natexis à partir de 1989. En 2008, nouveau changement de propriétaires avec Jacky et Françoise Lorenzetti (Pédesclaux à Pauillac), qui ont vendu leur réseau d'agences immobilières pour investir dans la vigne. Ils ont entrepris un vaste programme de restructuration des 45ha de vignes.

L'avis du Guide Hachette des Vins

Si la robe demeure discrète, quoique d'une jolie couleur rubis, le bouquet est prometteur par sa puissance et sa complexité (fruits rouges mûrs, vanille, réglisse, nuances florales). Souple à l'attaque, le palais apparaît frais, solide, porté par des tanins encore un peu stricts mais prometteurs.

Le producteur recommandé par le guide

En 1564, le domaine “La Doys” (en gascon) voit le jour grâce à Jacques de Becoyron, alors seigneur de Lafite. Il sera repris au XVIIIème siècle par la famille Barre qui fera construire la chartreuse et façonnera son identité. Ils y resteront 150 ans. Au XIXème, ce sera l’âge d’or des vins du Médoc. Le domaine comptait à l’époque 75 hectares, dont ¾ de vignes et le guide Féret lui donnera le rang de Cru Bourgeois Supérieur, un statut qui sera confirmé en 1932 puis en 2003. Cette période de prospérité prendra fin au début de la Première Guerre Mondiale... Il retrouvera sa gloire dans les années 80 lorsqu’il sera racheté par Christian Thiéblot ainsi que son épouse Liliane, prénom que l’on retrouve dans le nom actuel du cru. Les millésimes 1989 et 1990 côtoient les meilleurs vins de Saint-Estèphe. Jacky et Françoise Lorenzetti, les actuels propriétaires, le sont depuis 2008. Ils décideront de restructurer l’ensemble des parcelles et de faire bâtir un nouveau cuvier un an après leur arrivée. On retrouve ainsi une dominante de Merlot, suivi par du Cabernet Sauvignon et du Petit Verdot, un encépagement atypique pour la Rive Gauche et le Médoc. Les 46 hectares sont cultivés en lutte raisonnée.